Sougy (Loiret) - 7 et 8 septembre 2024
Résultats :
Finale A :
1. Tom Groussain - 2. Loïc Fouquet - 3. Samuel Chenier - 4. Valentin Regnault - 5. Clément Boissay - 6. Julien Denis - 7. Quentin Petit - 8. Grégory Machin - 9. Nicolas Jousserand - 10. Quentin Regnault - 11. Valentin Cordebar - 12. Pierre Berthier - 13. Vincent Johanet - 14. Julien Réty - 15. Florian Leroux - 16. Benoît Philippon - 17. Antoine Guillaume - 18. Amandine Sailly - 19. Jérémy Guillin - 20. Laurent Hèmeray (à 1 tour) - 21. Alexandre Berrué (à 2 tours) - 22. Sylvère Sarrant (à 5 tours) - 23. Christopher Rouyer (à 10 tours) - 24. Théo Chabenat (à 12 tours) - 25. Maxime Denis.
Finale B :
1. Marie Groussain - 2. Julie Fouquet - 3. Amandine Mérot - 4. Anthony Lochin - 5. Stéphane Weibel - 6. Jonathan Jahant - 7. Mickaël Rougeron - 8. Michel Gobeaut - 9. Anaïs Andornetti - 10. Bernard Rousse… (17 classés).
Le film de la course :
Par une météo plus que capricieuse, les 2 CV font leurs essais libres sur une piste détrempée, tandis que les autres voitures (un fol-car est organisé en parallèle), ne peuvent pas rouler et restent dans les stands… Loïc Fouquet signe ensuite le meilleur temps des essais chronométrés devant Tom Groussain, essais perturbés par la boue et dont les résultats sont quelques fois surprenants : la débutante Julie Fouquet sixième, les frères Denis pas loin derrière… autant de pilotes qui semblent se tirer d’affaire sur une piste glissante.
Loïc remporte ensuite facilement la première manche de qualification, tandis que Valentin Cordebar, qui partait en première ligne, rétrograde et ne termine que cinquième. Mauvais choix de pneus ? Cédric Chaussepied abandonne suite à une glissade non contrôlée… Tom Groussain s’impose facilement dans la manche suivante, alors qu’Anthony Lochin est contraint à l’abandon à la suite d’ennuis mécaniques.
Alexandre Berrué gagne la troisième manche, au cours de laquelle on dénombre beaucoup d’abandons : Émeric Mora, dont le moteur se coupe définitivement sur la grille de départ, puis Thomas Mouillevois et Samuel Moreau. La quatrième est le théâtre d’une belle bataille entre Christophe Rouyer et Quentin Petit, lequel finit par prendre le dessus. Enfin, la dernière manche du samedi est remportée par Julien Denis.
Le soleil est présent le dimanche matin pour les séries suivantes. Le nombre de tour est réduit à six, au lieu de huit. Loïc Fouquet domine ses adversaires dans la première, terminant avec un demi-tour de circuit d’avance sur Valentin Regnault et Samuel Chenier ! Toujours très à l’aise, Julie Fouquet termine dans les roues de Samuel à la quatrième place. Tom Groussain s’impose dans la manche suivante, malgré la menace de Laurent Hèmeray, et Valentin Cordebar semble encore en difficultés, tout comme Benoît Philippon qui rétrograde de plusieurs places après avoir pris un bon départ.
Alexandre Berrué remporte la troisième manche avec une bonne avance sur son suivant immédiat, Quentin Regnault, tandis que Mickaël Laye abandonne, suite à des ennuis mécaniques. Julien Réty s’impose dans la suivante après un beau dépassement sur Quentin Petit. Enfin Julien Denis, décidément très en forme, gagne facilement la dernière manche des séries B devant Florian Leroux, tandis que c’est au tour d’Anaïs Andornetti de connaître des incidents mécaniques…
On recommence en série C, où Loïc Fouquet s’impose encore dans la première, mais dans la deuxième, c’est Florian Leroux qui gagne après avoir réussi à doubler Tom Groussain, auteur d’un très beau départ. Dans la troisième, Alexandre Berrué, Samuel Chenier et Valentin Cordebar roulent longtemps roues dans roues, et Samuel l’emporte après avoir doublé Alexandre en difficulté.
Julien Denis prend le meilleur départ lors de la manche suivante, mais ne peut résister aux attaques de Valentin Regnault qui finit par s’imposer. Julien Réty, très en forme lui aussi, remporte la dernière manche de qualification, manche qui a vu Norbert Le Douairon rester coincé dans la boue au première virage.
La demi-finale A est marquée par un gros carambolage dès le départ. Huit voitures sont imbriquées les unes dans les autres, dont celles de Pierre Berthier, Julie Fouquet, Florent Sartain et Josselyn Mabit. Seuls certains d’entre eux pourront repartir. Loïc Fouquet s’impose facilement à l’arrivée, et la bataille derrière lui se joue entre Alexandre Berrué, qui finira deuxième, Samuel Chenier et Valentin Regnault. Valentin réussira à doubler Samuel pour prendre la troisième place.
L’autre demi-finale, beaucoup plus calme, voit la victoire de Tom Groussain, suivi de Laurent Hèmeray, auteur de plusieurs dépassements pour revenir à ce niveau de la course. La manche est marquée par l’abandon de Mickaël Rougeron dès le premier virage, et celui de Frédéric Laborde dans l’épingle en haut du circuit.
Arrivent les finales. Deux arrêts successifs par drapeau rouge marquent la finale C ! La première suite au tonneau de Norbert Le Douairon, la deuxième également à cause d’un tonneau, dont l’auteur est cette fois Cédric Chaussepied. Yanis Hèmeray, parti en tête lors de chacun des trois départs, s’impose facilement à l’arrivée et précède Samuel Moreau (qui participe à son deuxième 2 CV cross !) et Mickaël Laye, qui complète le podium.
Les femmes pilotes dominent ensuite facilement la finale B, Marie Groussain s’imposant de justesse devant Julie Fouquet, tandis qu’Amandine Mérot monte sur la troisième marche du podium. Bravo les filles !
Tom Groussain, frère de Marie, remporte ensuite la grande finale A devant Loïc Fouquet, qui l’aura talonné jusqu’au bout, tandis qu’Alexandre Berrué est contraint à l’abandon, trahi par sa boîte de vitesses, et que Laurent Hèmeray est victime d’une crevaison. Tous deux pouvaient monter sur le podium, et c’est Samuel Chenier qui profite de leurs malheurs et termine troisième.
Au classement du championnat, la victoire de Tom Groussain laisse planer le suspense. Le titre de champion 2024 ne sera finalement décerné que lors de la dernière épreuve à Châteauroux, les 28 et 29 septembre prochains. Mathématiquement, ce ne pourra être que pour Valentin Regnault ou Tom Groussain, avec un avantage pour Valentin qui possède tout de même 28 points d’avance sur son rival. Mais les jeux ne sont pas faits !