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Allogny (Cher) - 18 et 19 septembre 2021







Résultats :

70 partants, 25 classés.

1. Jérémie Buquet - 2. Renaud da Silva - 3. Jean-Pierre Fouquet - 4. Nicolas Jousserand - 5. Loïc Fouquet - 6. Alexandre Berrué - 7. Stephan Devoulon - 8. Vincent Johanet - 9. Julien Réty - 10. Quentin Regnault - 11. James Moreau - 12. Valentin Regnault - 13. Pierre Berthier - 14. Marie Thiault (à 1 tour) - 15. Valentin Cordebar - 16. Florian Leroux - 17. Jacques Le Thiec - 18. Clément Boissay - 19. Samuel Chenier (à 2 tours) - 20. Tom Groussain (à 8 tours) - 21. Jean-Guillaume Provot - 22. Alain Berry (à 11 tours) - 23. Clément Lamy (à 13 tours) - 24. Nicolas Millot - 25. Samuel Bureau (à 14 tours).


Le film de la course :

Parmi les soixante-dix pilotes qui prennent le départ de cette nouvelle épreuve, on a le plaisir de retrouver certains « anciens » tels Jean-Guillaume Provot, Yvonnic Gablier avec sa 2 CV Basket, Stephan Devoulon avec une voiture neuve… et tout ce petit monde prend un grand plaisir à courir sur une très belle piste, bien entretenue, sur laquelle les meilleurs tournent en moins de 49 secondes au tour ! C’est notamment le cas pour Jean-Pierre Fouquet, qui signe le meilleur chrono devant Valentin Cordebar et Samuel Bureau.

Les premières manches de qualifications sont le théâtre de nombreux duels à tous les niveaux de la course, pour le plus grand plaisir des spectateurs. Dans la première série, Anthony Lalevée tente en vain de ravir la première place à Jean-Pierre Fouquet, tandis que plus loin le duel qui oppose Christophe Boyer à Jean-Guillaume Provot offre un beau spectacle.

Dans la deuxième manche, Loïc Fouquet s’impose sans souci, alors que Benjamin Callard, auteur d’un très beau départ, se retrouve sur deux roues au virage du bas et perd trois places. Dommage… Tom Groussain gagne ensuite la course suivante, puis c’est au tour de Nicolas Jousserand de s’imposer dans la quatrième série malgré les attaques de Valentin Cordebar.

Dans l’avant dernière manche, on assiste à un incroyable départ de Valentin Regnault qui l’emporte, suivi par Stephan Devoulon qui ravit la deuxième place à Samuel Chenier. Le départ de la dernière série est plus mouvementé. Julien Desaché bousculé est « remis  en ligne » par Alexandre Berrué qui passait par là, mais ce dernier se retrouve très attardé à la suite de l’incident et doit cravacher dur pour remonter. Cette manche est remportée par le futur vainqueur de l’épreuve, Jérémie Buquet.

La pluie étant annoncée pour le dimanche, les quarts de finale sont avancés au samedi soir. Ils se terminent presque à la nuit ! Dans le groupe A, la famille Fouquet prend le commandement, Jean-Pierre, le père, s’imposant devant son fils Loïc et Anthony Lalevée. Un moment troisième, Quentin Regnault doit se contenter de la quatrième place, tandis que Tom Groussain, très pressant, termine cinquième.

En groupe B, Stephan Devoulon passe par un trou de souris pour prendre la deuxième position derrière Jérémie Buquet, mais la course est interrompue par un drapeau rouge afin d’évacuer la voiture de Nicolas Millot arrêtée en plein virage. Nicolas Jousserand prend la tête dès le deuxième départ, puis Jérémie Buquet la reprend dès le troisième tour et n’est plus inquiété jusqu’à l’arrivée.

Le dimanche matin, comme prévu, c’est « aquaponey », ou « aquadeuch », comme on veut… Julien Denis a bien fait de ressortir son très beau parapluie « London », car c’est sous une pluie incessante que les manches de rattrapage sont lancées. Elles sont gagnées par Tom Groussain, Clément Lamy, Julien Réty, Nicolas Jousserand, Alexandre Berrué et Marie Thiault. Les pilotes les plus à l’aise dans la boue s’en sortent bien, mais c’est très dur pour les autres, notamment dans la dernière série ou seulement quatre voitures terminent la manche.

L’après-midi, on passe carrément en mode plongée sous-marine. La piste a été grattée mais la pluie la détrempe, les courses se jouent sur la maîtrise des glissades mais aussi sur la qualité des lunettes de protection. Du fait de cette météo déplorable, le nombre de tours des demi-finales est ramené à douze. En course, les voitures s’arrêtent les unes après les autres.

Événement rarissime en 2 CV cross, une erreur dans la procédure de départ oblige à recourir intégralement la demi-finale du groupe A ! Lors du nouveau départ, Clément Lamy est bien parti mais tape dans le rail de sécurité au cinquième tour. Les Fouquet, Jean-Pierre devant Loïc, s’imposent à l’arrivée devant Julien Réty, tandis que Tom Groussain grignote des places au fil des tours. Dans l’autre groupe, Jérémie Buquet l’emporte devant Renaud da Silva et Stephan Devoulon. Valentin Regnault, seulement treizième, sauve de justesse sa place en finale à cause d’une crevaison.

Avant la finale, la course consolante est remportée par Benjamin Callard, après un duel avec Frédéric Hénin lors des deux premiers tours.

Le départ de la finale est donné sur une piste encore glissante, et les voitures sont très rapidement toutes couleur de boue. Parti dernier du fait de sa crevaison lors de sa demi-finale, Valentin Regnault remonte à la cinquième place avant qu’une nouvelle crevaison ne le rétrograde à la douzième. À l’arrivée, Jérémie Buquet s’impose sans trop de difficulté devant Renaud da Silva et Jean-Pierre Fouquet. Vingtième seulement à cause d’un abandon à mi-course, Tom Groussain perd sa place de premier au classement provisoire de la coupe de France, au profit de Nicolas Jousserand et d’Alexandre Berrué, deuxième de ce classement.

C’est encore un beau plateau de 70 pilotes qui ont répondu à l’appel de l’écurie Bourges Centre, organisatrice de cette manche de la coupe de France.

L’ancien champion de France Jérémie Buquet y remporte une belle victoire.

Belle victoire pour le double champion de France Jérémie Buquet, couronné en 2007 et 2010.

Il y a quinze ans, Stephan Devoulon décrochait lui aussi le titre de champion de France. Il revient aujourd’hui avec une très belle voiture.

Quatrième de la finale, Nicolas Jousserand s’installe en tête du classement provisoire de la coupe de France. Lui aussi a déjà décroché le titre de champion en 2015 et en 2016.

Quatre roues sous un parapluie… La 2 CV de Clément Lamy en est une belle illustration.

Qui a dit que Laura Regnault n’aime pas les bains de boue ?

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