ODE CHEVAUX
En 79, un beau matin
L'ami Pénin veut me présenter quelqu'un,
Prenant mon courage à deux mains
Aussitôt je vais voir le coquin.
Et le voilà qui se met à parler
D'une belle fille bien roulée,
Et son plus grand souhait
Serait à La Chapelle de l'inviter.
Comme Chartres n'est pas loin
Que l'on l'y prend bien soin,
Je décide boute en train
D'aller voir le boudin.
Et là stupéfait, on ne m'avait pas trompé
Qu'elle était bien enveloppée !
Mais aussi jalousement gardée
Jack Pommereau m'ayant refoulé.
Toutefois pauvre enfant
La belle fille sans parents
Devait se trouver un amant
Etienne Perriol le devenant.
En 80 dans notre Berry
A La Chapelle St Ursin on l'a vit.
La saison de déroulant sans ennui
Elle était de plus en plus jolie.
Les épreuves s'organisant
C'était sûr maintenant
Elle n'avait plus de parents…
Elle avait le Groupement.
Voici la saison finie
Tout le monde est ravi,
Et c'est dans le beau Paris
Qu'eut lieu la remise des prix.
81, c'est sûr
Devait lui porter un coup dur,
Son ami le plus sûr
Ne pouvant plus la voir en peinture.
82, pas avant
Une réunion à Orléans,
Grâce au vote d'un "clan"
Je devenais son amant
Depuis je l'endure
Car elle est bien moins dure,
De plus en plus pure
Je vous le dit pour sûr.
Enfin en concluant,
Pour ne pas perdre votre temps
Je peux l'avouer maintenant…
JE L'AIME DEUCHEMENT.
André TOTON, 1984 .